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L'eglise Saint-Martin
La commune abrite l'église Saint-Martin, construite au XIXème siècle et placée sous le patronage de Martin.
Adresse :
Place Saint-Martin
44640 LES MOUTIERS-EN-RETZ
FRANCE
44640 LES MOUTIERS-EN-RETZ
FRANCE
Présentation de : L'eglise Saint-Martin
Evangélisation
La région fut évangélisée au VIème siècle par saint Martin de Vertou (527-601), moine envoyé par l'évêque de Nantes, Félix, pour combattre le paganisme dans le sud de la Loire.
Selon la tradition, la Pierre Saint-Martin (ou Pierre Tremblante), grande dalle de gneiss située sur la rive de l'Acheneau, aurait servi de chaire à saint Martin pour prêcher devant la population locale.
La paroisse de Cheix fut fondée aux Xème ou XIème siècles.
Une première église fut construite au bourg de Chesiacum au XIème ou XIIème siècle.
L'édifice est de dimension bien modeste : de 15 mètres sur 5 environ, avec des murs d’à peine 3 mètres de hauteur.
L'église est entourée par son petit cimetière.
Une église qui connut bien des changements
C'est au cours du XIIème siècle que le nom du saint patron de cette première église connue va changer. Placée sous le patronage de l'évangélisateur local, saint Martin de Vertou, celui-ci fut remplacé par saint Martin de Tours (316-397), comme en plusieurs autres endroits du Pays de Retz (c'est le cas à Chauvé).
Quand vint la Révolution, le pays fut ruiné.
Une partie du village et l'église de Cheix-en-Retz sont détruites suite au passage des troupes républicaines en 1793.
En 1803, l'église est restaurée. En 1833, elle est agrandie par un prolongement de la nef, surmonté d’un petit clocher (pour y placer une cloche).
En 1852, le cimetière précédemment autour de l'église, fut déplacé un peu plus loin et établi en son emplacement actuel.
En 1853, on installa le baptistère que l’on a conservé dans l’église actuelle. Mais l’église était trop petite, trop basse et insalubre.
En 1856, à l'initiative du maire de l'époque, Claude Camille Brillaud de Laujardière (propriétaire du château de Bois-Corbeau), il est décidé de reconstruire et d'agrandir l'église. Les habitants vont conserver ses anciennes pierres en les réutilisant pour la construction à venir.
L'église Saint-Martin actuelle date de 1856. Elle est construite selon les plans de l’architecte nantais Joseph-Fleury Chenantais (1809-1868), à qui l’on doit l’ancien Palais de Justice de Nantes ou l'église Notre-Dame de Bon-Secours à La Bernerie-en-Retz.
De style néo - roman, elle remplace l'édifice médiéval détruit à la Révolution.
Les éléments remarquables de l'église
Les piliers de la voûte du transept et les arcs des verrières sont constituées d'une alternance de pierres blanches et de briques.
Le bénitier en granit date du XIIème siècle. Il est l'un des rares vestiges de l'église du XIIème siècle.
Les fonts baptismaux datent de 1853. Constitués d'une vasque de marbre et d'un dôme de cuivre, ils ont été achetés pour l'ancienne église. Ils sont placés dans un angle du fond de l'éfifice. Ces fonts baptismaux sont entourés d'une grille, pièce de ferronnerie très travaillée.
La verrière du chœur, est l'œuvre de l'atelier des carmélites. Elle date de 1856.
Elle représente trois épisodes de la vie de Saint-Martin :
la charité du saint,
la fondation du monastère de Ligugé,
et l’épiscopat de Tours.
La bannière, datant de 1856, est en velours et soie, à l’effigie de saint Martin. Elle est utilisée pour les processions.
Nouvelle église
La nouvelle église connut ses premières réparations en 1931 :
la toiture et la voûte de la nef sont refaites.
des vitraux neufs y sont placés.
En 1935, le clocher abrita deux nouvelles cloches.
Une restauration interne fut entreprise dans les années 1960 au niveau du chœur (pour l’adapter aux nouvelles liturgies découlant du Concile Vatican II).
Dans les années 1980, les travaux s'enchainent :
le clocher à refaire dont la flèche s’inclinait;
le ravalement interne du pignon sud;
le carrelage à refaire dans sa totalité;
le ravalement intérieur du transept.
Mais l'église accuse les outrages du temps. Des travaux de réfection par vagues successives sont en cours pour permettre à la commune de sauvegarder ce site religieux.
Le petit plus :
Il est possible d'observer l'église située en plein centre du bourg de Cheix-en-Retz en couplant la découverte des lieux avec la randonnée du circuit de la Pierre Tremblante.
A noter que l'intérieur de l'église est accesssible le samedi matin uniquement, de 10h à 11h30, en dehors des célébrations.
Sources : Emile Boutin (Histoire religieuse du Pays de Retz abbayes, prieurés, paroisses, édition SILOE 1999), Le Patrimoine des communes de la Loire Atlantique (éditions FLOHIC, 1999).
La région fut évangélisée au VIème siècle par saint Martin de Vertou (527-601), moine envoyé par l'évêque de Nantes, Félix, pour combattre le paganisme dans le sud de la Loire.
Selon la tradition, la Pierre Saint-Martin (ou Pierre Tremblante), grande dalle de gneiss située sur la rive de l'Acheneau, aurait servi de chaire à saint Martin pour prêcher devant la population locale.
La paroisse de Cheix fut fondée aux Xème ou XIème siècles.
Une première église fut construite au bourg de Chesiacum au XIème ou XIIème siècle.
L'édifice est de dimension bien modeste : de 15 mètres sur 5 environ, avec des murs d’à peine 3 mètres de hauteur.
L'église est entourée par son petit cimetière.
Une église qui connut bien des changements
C'est au cours du XIIème siècle que le nom du saint patron de cette première église connue va changer. Placée sous le patronage de l'évangélisateur local, saint Martin de Vertou, celui-ci fut remplacé par saint Martin de Tours (316-397), comme en plusieurs autres endroits du Pays de Retz (c'est le cas à Chauvé).
Quand vint la Révolution, le pays fut ruiné.
Une partie du village et l'église de Cheix-en-Retz sont détruites suite au passage des troupes républicaines en 1793.
En 1803, l'église est restaurée. En 1833, elle est agrandie par un prolongement de la nef, surmonté d’un petit clocher (pour y placer une cloche).
En 1852, le cimetière précédemment autour de l'église, fut déplacé un peu plus loin et établi en son emplacement actuel.
En 1853, on installa le baptistère que l’on a conservé dans l’église actuelle. Mais l’église était trop petite, trop basse et insalubre.
En 1856, à l'initiative du maire de l'époque, Claude Camille Brillaud de Laujardière (propriétaire du château de Bois-Corbeau), il est décidé de reconstruire et d'agrandir l'église. Les habitants vont conserver ses anciennes pierres en les réutilisant pour la construction à venir.
L'église Saint-Martin actuelle date de 1856. Elle est construite selon les plans de l’architecte nantais Joseph-Fleury Chenantais (1809-1868), à qui l’on doit l’ancien Palais de Justice de Nantes ou l'église Notre-Dame de Bon-Secours à La Bernerie-en-Retz.
De style néo - roman, elle remplace l'édifice médiéval détruit à la Révolution.
Les éléments remarquables de l'église
Les piliers de la voûte du transept et les arcs des verrières sont constituées d'une alternance de pierres blanches et de briques.
Le bénitier en granit date du XIIème siècle. Il est l'un des rares vestiges de l'église du XIIème siècle.
Les fonts baptismaux datent de 1853. Constitués d'une vasque de marbre et d'un dôme de cuivre, ils ont été achetés pour l'ancienne église. Ils sont placés dans un angle du fond de l'éfifice. Ces fonts baptismaux sont entourés d'une grille, pièce de ferronnerie très travaillée.
La verrière du chœur, est l'œuvre de l'atelier des carmélites. Elle date de 1856.
Elle représente trois épisodes de la vie de Saint-Martin :
la charité du saint,
la fondation du monastère de Ligugé,
et l’épiscopat de Tours.
La bannière, datant de 1856, est en velours et soie, à l’effigie de saint Martin. Elle est utilisée pour les processions.
Nouvelle église
La nouvelle église connut ses premières réparations en 1931 :
la toiture et la voûte de la nef sont refaites.
des vitraux neufs y sont placés.
En 1935, le clocher abrita deux nouvelles cloches.
Une restauration interne fut entreprise dans les années 1960 au niveau du chœur (pour l’adapter aux nouvelles liturgies découlant du Concile Vatican II).
Dans les années 1980, les travaux s'enchainent :
le clocher à refaire dont la flèche s’inclinait;
le ravalement interne du pignon sud;
le carrelage à refaire dans sa totalité;
le ravalement intérieur du transept.
Mais l'église accuse les outrages du temps. Des travaux de réfection par vagues successives sont en cours pour permettre à la commune de sauvegarder ce site religieux.
Le petit plus :
Il est possible d'observer l'église située en plein centre du bourg de Cheix-en-Retz en couplant la découverte des lieux avec la randonnée du circuit de la Pierre Tremblante.
A noter que l'intérieur de l'église est accesssible le samedi matin uniquement, de 10h à 11h30, en dehors des célébrations.
Sources : Emile Boutin (Histoire religieuse du Pays de Retz abbayes, prieurés, paroisses, édition SILOE 1999), Le Patrimoine des communes de la Loire Atlantique (éditions FLOHIC, 1999).
Thème du site
Eglise
Style architectural du site
XIXe siècle