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Eglise Saint-Gilles
Dès le Xème siècle, une première église médiévale fut édifiée à Pornic Une seconde sera bâtie à la fin XIVème siècle sous le patronage de saint Gilles. L'église actuelle date de la deuxième moitié du XIXème siècle.
Adresse :
2 rue Saint-Gilles
44210 PORNIC
FRANCE
44210 PORNIC
FRANCE
Présentation de : Eglise Saint-Gilles
Une église à travers les siècles
Une première église médiévale fut édifiée, semble-t-il, dans la ville haute de Pornic dès le Xème siècle, en 978 par le prince breton Glévihen.
Une seconde fut bâtie à la fin XIVème siècle et mise sous l'invocation de saint Gilles.
Elle fut placée sous l’autorité religieuse de l’abbaye de Sainte-Marie-de-Pornic jusqu’au milieu du XVIème siècle. C'est précisément en 1554, que l'église de Pornic devint paroissiale.
Celle-ci fut abattue au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle pour laisser place à son emplacement à un édifice plus important.
L'église Saint-Gilles actuelle date d'une époque où beaucoup d'églises dans notre région ont été reconstruites. La décision de rebâtir l'église vétuste du Moyen Âge est intervenue en 1852.
Si les travaux ont débuté en 1864, elle ne fut entièrement achevée qu'en 1875 par la construction du clocher.
L'église Saint-Gilles au temps médiéval, époque des Templiers
La dévotion des Templiers pour Saint-Gilles-du-Gard, un des hauts-lieux de pèlerinage de la chrétienté médiévale, expliquerait vraisemblablement ce choix de patronage car les Templiers avaient des biens à Pornic.
Dans l’ancienne église auraient été retrouvés des fragments de pierres tombales ornées de la croix de cet ordre hospitalier et militaire.
C’est vers le milieu du VIIème siècle, à Athènes, que naît saint Gilles (Aegidius). S’illustrant par des miracles, mais fuyant la renommée, il quitte sa patrie et s’installe en Provence, où il vit en ermite dans une forêt au sud de Nîmes, avec une biche pour tout animal de compagnie. Selon la légende, la biche, poursuivie par des chasseurs, vient se réfugier à ses pieds, tandis qu’une flèche, tirée par un roi wisigoth, manque l’animal et blesse le saint à la main. Pour se faire pardonner, le roi consent à construire une abbaye dont Gilles devient le premier abbé, donnant naissance à la ville de Saint-Gilles-du-Gard.
Saint-Gilles, célébré le 1er septembre, jour de sa mort, est invoqué comme protecteur des gens de mer, des cultivateurs et des bergers.
On le représente souvent avec une biche sur la tête de laquelle repose sa main blessée.
A voir les deux représentations du saint patron: l'une à l'extérieur de l'église, sculptée au-dessus du porche d'entrée, l'autre à l'intérieur sur un vitrail du choeur.
Eglise Saint-Gilles : de style roman.
La place de l'église est dominée par le clocher en pierre : tour massive couronnée par une flèche recouverte de pierres blanches.
L'ensemble du bâtiment est entouré de culés d'arcs-boutants s'apparentant au style gothique (seuls ces détails architecturaux rappellent le gothique).
Le parvis est constitué de l'escalier menant au porche d'entrée. Au-dessus de ce dernier, on aperçoit le tympan sculpté, représentant le personnage de saint Gilles.
Il est étonnant que sur ce tympan la biche soit transpercée par une flèche. En effet, d'après la légende, c'est saint Gilles qui a reçu la flèche à la place de l'animal en la protégeant.
Intérieur de l'église Saint-Gilles
Plusieurs curiosités ont un intérêt :
A gauche, au fond de l'église, le baptistère. Présents dans l'ancienne église, les fonts baptismaux datent au moins de 1837. Ils sont en marbre rose avec un remarquable couvercle en chêne sculpté.
A proximité, un tableau de l'Assomption de la Vierge peint en 1868 par Joséphine Houssay, nantaise, pour le compte de l’Etat, en réponse à une demande de la paroisse de Pornic de disposer d’une œuvre pour sa nouvelle église en construction. C'est un copie d'un célèbre tableau de Pierre-Paul Prud'hon de 1819, conservé au Louvre.L’œuvre, longtemps remisée, a été restaurée et remise en place dans l’église en 2013.
La statue de la Vierge à l'Enfant, située à droite du chœur. Cette sculpture, dite « bourguignonne », date de la première moitié du XVème siècle. Elle est attribuée à l'atelier du sculpteur Claus de Werve (1380-1439). Classée, elle était présente dans l'ancienne église médiévale.
Un Christ, installé dans le chœur, est une copie exacte d'un Christ polychrome du XVème siècle, œuvre de la communauté des sœurs de Bethléem.
Le maître-autel est en pierre de Chauvigny, comme les deux anges des autels latéraux. Les sculptures représentent, d'une part, les quatre évangélistes symbolisés par l'homme ailé, le taureau, le lion et l'aigle. De l'autre côté, ce sont deux scènes de l'Ancien Testament encadrant la mise en croix du Christ.
Enfin, à remarquer sur le tailloir des deux colonnes centrales de la tribune, deux personnages avec des instruments de musique, représentant d'un côté le roi David et de l'autre sainte Cécile.
Les vitraux du chœur sont à rattacher à l'histoire religieuse de Pornic :
à gauche, le vitrail représente saint Gilles avec une biche, et saint Clément, troisième pape, patron des bateliers
au centre, il représente l'ancienne chapelle Notre-Dame de Recouvrance
et à droite saint André, apôtre de Jésus et sainte Anne, en souvenir de deux anciennes chapelles de Pornic.
L’église actuelle est achevée en 1871, mais il faudra attendre 1875 pour que le son des trois nouvelles cloches se fasse entendre.
Pour consulter les horaires des messes de la paroisse Saint-Jean-le-Baptiste-en-Retz cliquez ici.
Les petits plus :
L'histoire de l'église est abordée avec un guide dans le cadre de l'une des visites guidées à pied proposées par l'Office de Tourisme Intercommunal intitulée "Rues et chemins".
La découverte libre de cet édifice religieux peut se faire en parcourant le circuit patrimonial le coeur de ville et son paysage médévial.
Une première église médiévale fut édifiée, semble-t-il, dans la ville haute de Pornic dès le Xème siècle, en 978 par le prince breton Glévihen.
Une seconde fut bâtie à la fin XIVème siècle et mise sous l'invocation de saint Gilles.
Elle fut placée sous l’autorité religieuse de l’abbaye de Sainte-Marie-de-Pornic jusqu’au milieu du XVIème siècle. C'est précisément en 1554, que l'église de Pornic devint paroissiale.
Celle-ci fut abattue au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle pour laisser place à son emplacement à un édifice plus important.
L'église Saint-Gilles actuelle date d'une époque où beaucoup d'églises dans notre région ont été reconstruites. La décision de rebâtir l'église vétuste du Moyen Âge est intervenue en 1852.
Si les travaux ont débuté en 1864, elle ne fut entièrement achevée qu'en 1875 par la construction du clocher.
L'église Saint-Gilles au temps médiéval, époque des Templiers
La dévotion des Templiers pour Saint-Gilles-du-Gard, un des hauts-lieux de pèlerinage de la chrétienté médiévale, expliquerait vraisemblablement ce choix de patronage car les Templiers avaient des biens à Pornic.
Dans l’ancienne église auraient été retrouvés des fragments de pierres tombales ornées de la croix de cet ordre hospitalier et militaire.
C’est vers le milieu du VIIème siècle, à Athènes, que naît saint Gilles (Aegidius). S’illustrant par des miracles, mais fuyant la renommée, il quitte sa patrie et s’installe en Provence, où il vit en ermite dans une forêt au sud de Nîmes, avec une biche pour tout animal de compagnie. Selon la légende, la biche, poursuivie par des chasseurs, vient se réfugier à ses pieds, tandis qu’une flèche, tirée par un roi wisigoth, manque l’animal et blesse le saint à la main. Pour se faire pardonner, le roi consent à construire une abbaye dont Gilles devient le premier abbé, donnant naissance à la ville de Saint-Gilles-du-Gard.
Saint-Gilles, célébré le 1er septembre, jour de sa mort, est invoqué comme protecteur des gens de mer, des cultivateurs et des bergers.
On le représente souvent avec une biche sur la tête de laquelle repose sa main blessée.
A voir les deux représentations du saint patron: l'une à l'extérieur de l'église, sculptée au-dessus du porche d'entrée, l'autre à l'intérieur sur un vitrail du choeur.
Eglise Saint-Gilles : de style roman.
La place de l'église est dominée par le clocher en pierre : tour massive couronnée par une flèche recouverte de pierres blanches.
L'ensemble du bâtiment est entouré de culés d'arcs-boutants s'apparentant au style gothique (seuls ces détails architecturaux rappellent le gothique).
Le parvis est constitué de l'escalier menant au porche d'entrée. Au-dessus de ce dernier, on aperçoit le tympan sculpté, représentant le personnage de saint Gilles.
Il est étonnant que sur ce tympan la biche soit transpercée par une flèche. En effet, d'après la légende, c'est saint Gilles qui a reçu la flèche à la place de l'animal en la protégeant.
Intérieur de l'église Saint-Gilles
Plusieurs curiosités ont un intérêt :
A gauche, au fond de l'église, le baptistère. Présents dans l'ancienne église, les fonts baptismaux datent au moins de 1837. Ils sont en marbre rose avec un remarquable couvercle en chêne sculpté.
A proximité, un tableau de l'Assomption de la Vierge peint en 1868 par Joséphine Houssay, nantaise, pour le compte de l’Etat, en réponse à une demande de la paroisse de Pornic de disposer d’une œuvre pour sa nouvelle église en construction. C'est un copie d'un célèbre tableau de Pierre-Paul Prud'hon de 1819, conservé au Louvre.L’œuvre, longtemps remisée, a été restaurée et remise en place dans l’église en 2013.
La statue de la Vierge à l'Enfant, située à droite du chœur. Cette sculpture, dite « bourguignonne », date de la première moitié du XVème siècle. Elle est attribuée à l'atelier du sculpteur Claus de Werve (1380-1439). Classée, elle était présente dans l'ancienne église médiévale.
Un Christ, installé dans le chœur, est une copie exacte d'un Christ polychrome du XVème siècle, œuvre de la communauté des sœurs de Bethléem.
Le maître-autel est en pierre de Chauvigny, comme les deux anges des autels latéraux. Les sculptures représentent, d'une part, les quatre évangélistes symbolisés par l'homme ailé, le taureau, le lion et l'aigle. De l'autre côté, ce sont deux scènes de l'Ancien Testament encadrant la mise en croix du Christ.
Enfin, à remarquer sur le tailloir des deux colonnes centrales de la tribune, deux personnages avec des instruments de musique, représentant d'un côté le roi David et de l'autre sainte Cécile.
Les vitraux du chœur sont à rattacher à l'histoire religieuse de Pornic :
à gauche, le vitrail représente saint Gilles avec une biche, et saint Clément, troisième pape, patron des bateliers
au centre, il représente l'ancienne chapelle Notre-Dame de Recouvrance
et à droite saint André, apôtre de Jésus et sainte Anne, en souvenir de deux anciennes chapelles de Pornic.
L’église actuelle est achevée en 1871, mais il faudra attendre 1875 pour que le son des trois nouvelles cloches se fasse entendre.
Pour consulter les horaires des messes de la paroisse Saint-Jean-le-Baptiste-en-Retz cliquez ici.
Les petits plus :
L'histoire de l'église est abordée avec un guide dans le cadre de l'une des visites guidées à pied proposées par l'Office de Tourisme Intercommunal intitulée "Rues et chemins".
La découverte libre de cet édifice religieux peut se faire en parcourant le circuit patrimonial le coeur de ville et son paysage médévial.
Thème du site
Eglise
Style architectural du site
XIXe siècle
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